mardi 18 mai 2010

Final word for a blossom of adventures

Une page se tourne. Mes aventures à Manchester prennent fin sur un feu d'artifice, paroxysme de mon séjour. Avec des émotions (un concert de gospel avec plus de 350 spectateurs en délire comme le montre la vidéo ci-dessous), de la spiritualité (une prédication faite par mes zic à St Peter's, avec un... arroisoir!), de la convivialité (un BBQ sous un soleil radieux avec amis et amis de mes amis, et une soirée bien arrosée... pour une fois pas par la pluie!), de l'incertitude
(notre cher Eyjafjallajökull faisant encore des siennes, et obligeant l'aéroport de MCR à fermer dimanche soir), des surprises inhabituelles (manger sur une terrasse pour son dernier jour sur sol british, avec une pizza "inglese"!!!), des célébrations (un avion à peine en retard, on sort le champagne), des rigolades (sur le tarmac mancunien), de l'inquiétude (ne retrouvant plus mon billet d'avion à l'entrée de celui-ci: et s'ils m'obligeaient à rester???).

Bref, un shaker d'émotions, de joies et de tristesse, d'avoir laissé des gens extraordinaires là-bas qui ont été très touchants avec moi pour ce dernier week-end. Trois jours donc, en compagnie de mon "frère" Roberto et Jeanne son amie, comme souvenir éclatant d'un aventure qui prend fin, ouvrant sur un avenir que l'on espère non moins radieux, avec Sarah et avec... Dieu!


LE SAVIEZ-VOUS Sur l'ensemble des 9 mois, le blog a été visité 3359 fois par 457 visiteurs, avec un temps moyen de 1'17'' passées dessus! Merci à tous pour votre fidélité, de Lausanne à Berlin, de Pully à Paris en passant par Londres, Prague, Strasbourg, Genève, Sierre, Neuchâtel et j'en passe des meilleurs! La palme revient à Zurich avec 497 visites! Merci, merci, merci, pour votre fidélité, pour votre amitié, pour votre soutien. Sans vous, ce périple n'aurait pas été le même. Merci...

Florilège de photos (et vidéo à la fin):




























PS: merci de me laisser en commentaire la chose qui vous a le plus frappé dans ce voyage! Quel événement, quelle aventure particulière, quel commentaire, quelle blague? Que retenez-vous de ces aventures mancuniennes?

mardi 11 mai 2010

Last days in Manchester

Voilà, je suis de retour dans ma 2e maison. Un petit retard de 2 heures (dû aux détours occasionnés par le volcan islandais) aura eu raison de mon dernier cours de français hier soir, pour lequel j'avais apporté plein de fromages suisses (un petit "dernier repas" était prévu). Dommage. Mais ça ne fera que plus de fromages pour moi!

Je vais donc profiter à fond de ces derniers jours qui vont passer très vite avec la préparation de la prédication de dimanche et celle de ma défense de mémoire. Par ailleurs, il faudra régler toutes les choses administratives, ce qui prend toujours du temps.

Cette semaine, j'ai chaque soir quelque chose de prévu: de la balle! Et surtout, je me réjouis beaucoup de ce week-end. Car non seulement nous avons un magnfique concert avec mon choeur de gospel samedi soir, non seulement je prêche dimanche matin, mais en plus Roberto et Jeanne son amie viennent me trouver pour ce dernier week-end! Pour boucler la boucle. Avant de rentrer, ensemble (plus de bagages en soute!), lundi 17 mai, au soir, si Monsieur Eyjafjallajokull le veut bien...

samedi 8 mai 2010

At the airport

(message rédigé hier, at the airport justement)

C’est marrant, quand même, comme la vie nous fait des clins d’œil (Dieu ?). Il y a pile 10 ans, j’étais déjà loin de mes terres, déjà en Angleterre, déjà en train de passer un palier
important dans ma vie de jeune homme. Il y a 10 ans, déjà, j’étais là, posé à un même table dans un même aéroport (non, pas le même, mais un même, quand même), les yeux et les oreilles grandes ouvertes, à observer la vie autour de moi. A ressentir cet endroit. Vertige du monde et de sa mobilité incessante, vertige des émotions toutes rassemblées dans cet endroit, vertige de la vie, qui transpire partout dans ce lieu, dans tous ces visages.

Il y a dix ans, déjà, j’écrivais un article pour le journal de l’école à Bournemouth intitulé « at the airport ». Original, non ? Déjà, je ne pouvais m’empêcher de m’émerveiller devant tant de
choses qui s’y passent, tant d’émotions : la joie des retrouvailles, la tristesse des séparations,
la colère, l’impatience, le dépit pour les plus malchanceux, la réjouissance pour ceux qui partent en vacances par exemple, le soulagement pour ceux qui arrivent enfin à bon port. La peur de l’avion, la peur de l’inconnu, la peur de la mort. Tout y est. De A à Z. Un vrai résumé de la race humaine.

Car non seulement les émotions y sont présentes, mais aussi les générations et les ethnies s’y mélangent à qui mieux mieux dans un melting-pot humain gigantesque, les classes sociales aussi. C’est toujours drôle de voir un anglais bien bourru (pas encore bourré, mais en bonne voie),
écarlate du coup de soleil attrapé lors de ses vacances, cotoyer un homme d’affaires costard-cravatté, et son balai dans le cul. De voir le couple de « vieux mariés », comme dirait Sardou, cotoyer les enfants d’une classe allant en voyage d’études. Le bébé qui pleure, la jeune fille qui sourit dans les bras de son amoureux, les hommes d’affaire d’âge mûr, les retraités, toutes les générations s’y retrouvent.

Et cela pourra paraître étonnant, mais Dieu y est aussi présent. D’abord parce qu’on y trouve des salles de prière. Mais la présence Dieu se limite-elle au salles de prières ? Non, Dieu est présent dans chacun des sourires, dans chacunes des inquiétudes, dans chacun des moments de partage, dans chacune des espérances. Dieu est présent dans chacune des émotions ressenties, dans chacun des liens qui unissent les personnes. Etrangement, dans ce lieu supposé être seulement un lieu de passage, la vie fourmille, bourdonne, éclate au grand jour. Dieu est d’abord un Dieu de la vie, présent au cœur de nos vies, au cœur de nos émotions. Et il est là.

Alors cet aéroport, supposé n’être qu’une étape, est en fait une porte qui ouvre vers de nouveaux horizons, comme porté par Dieu. Un lien essentiel entre les gens d’ici et d’ailleurs, un trait d’union qui relie la race humaine. Car le voyage, la mobilité, sont d’abord des mises en relation. Et l’aéroport joue son rôle dans ce processus, profondément et intensément.

Alors ne regardez plus cet endroit avec un regard désabusé. Ce n’est pas un endroit comme un autre. Ouvrez grand les oreilles et les yeux, laissez votre bon roman ou journal pour l’avion, arrêtez de vous plaindre pour quelques minutes. Et ressentez la vie autour de vous, le savant mélange des hommes et des femmes de toute origine. Observez et goûtez à la race humaine, à sa transparente beauté et à sa dégoûtante opacité. Que ceux qui ont des yeux voient et que ceux qui ont des oreilles entendent, comme dirait l’autre. Car au détour d’un regard, au carrefour d’un sourire, au tournant d’une rencontre, vous pourriez bien, vous pourrriez bien, apercevoir… Dieu.

jeudi 6 mai 2010

Election day in Manchester


Back and Forth. De retour, pour une petite semaine, avant de rentrer au pays, pour un petit week-end, je suis un véritable déraciné. Un albatros volant au-dessus de la manche (où je pourrais bien établir mon nid). Un électron libre profitant de la vie. Un coup de vent, oui, mais espérant comme nous tous laisser une trace dans Manchester the Grey.

Comme tu peux le lire dans cette petite introduction pseudo-poétique, les derniers temps ici à Manchester passent vite, très vite. Trop vite? We're running out of time, dirait Jack Bauer. Alors je profite. Aujourd'hui, en ce jour d'élection nationale, près de 45 millions de britanniques votent (le gouvernement devrait selon les sondages passer à droite, pas l'arme). Ce qui n'est pas rien, vu qu'ils ne le font qu'une fois tous les 5 ans. Un vrai tremblement de terre. Ou une vraie éruption volcanique (mieux vaut en rire qu'en pleurer, même si le fameux volcan n'a pas dit son dernier mot).
Du coup, plein de petits panneaux poussent un peu partout dans le quartier, qui a priori devrait voter à gauche (Labour) ou démocrate (centre), mais en tout cas pas à droite (Tory) qui devrait cependant gagner l'élection à l'échelon national (le Sud est plus conservateur que le Nord), bien que ce soit très très serré. Too close to call, titrait un journal local. On se croirait dans West Wing.

Et pour le fun, je vous mets un lien avec une vidéo d'un politicien du BNP (British National Party), un facho quoi, qui s'en prend à des personnes d'Asie... Le lien.

Bref, je profite donc de la vie estudiantine sans grande pression. J'ai terminé mon dernier essay, ouf, même si j'ai eu une frayeur de dernière minute concernant le nombre de mots de celui-ci: normalement une limite de 6000 mots +/- 10 % sont requis, y compris les notes de
bas de page, mais mon texte seul faisait 6500 mots. Mon prof, cependant, a répondu à mon inquiétude par ces mots: "word count is fine". Ouf. Par ailleurs, j'ai commencé à travaillé sur les textes bibliques pour mon discours d'adieu, oups, le sermon que je vais faire ici à St Peters sur le discours d'adieu de Jésus (Jn 17,20-26). Hard time. Difficile de trouver les mots, même si j'ai beaucoup à dire sur l'unité des chrétiens (thème de mon mémoire). J'ai tant de choses à leur dire... A part ça, j'ai eu la chance d'avoir une belle prière de Taizé mardi à mon retour... de Taizé justement, cela m'a fait du bien!

Hier mercredi, gospel comme à mon habitude, 10 jours avant un concert qui s'annonce bien, même si on rame toujours pour certaines chansons. Mais il paraît que l'Esprit fait le reste. Nous verrons :-) Autrement, "prayer meeting" aujourd'hui avec les gens du choeur de gospel, un moment nourrissant et ressourçant, cela fait du bien. Ce sont des gens qui vont me manquer, en particulier ceux du choeur et de la chaplaincy. J'ai mangé avec John à midi, et il se peut bien que je ne le revoie plus. Les adieux commencent. :-S

Hier soir, encore, soirée entre mecs avec au programme un film... comment dire... proche du
pitoyable, mais bon, entre mecs, ben voilà. Heureusement qu'il y avait la belle Scarlett Johansson... Le film? Ah oui, Iron Man 2, avec un méchant voulant attaquer un gentil. Pas bien. On aurait mieux fait d'aller boire une bière avant, moi je vous dis... Bon, heureusement j'avais des popcorns pour me consoler. Mais quand même.

Voili voilà. Demain je rentre en Suisse (encooore?) pour le week-end, pour la finale de la Coupe de Suisse. Eh oui, le LS a eu la mauvaise idée (pour une fois qu'il en a) de se qualifier pour ladite finale, et comme l'espoir fait vivre, je ne vais pas rater cela. Je vais donc retrouver mes chers aéroports de MCR et de GVA dans lesquels je me sens presque chez moi (enfin, si notre cher volcan en Islande le veut bien, ce qui est loin d'être sûr). Et après, il ne me restera plus qu'une semaine. Que le temps pax vite...



LE SAVIEZ-VOUS? L'Aéroport international de Genève (AIG) a tiré son épingle du jeu en 2009 dans un contexte marqué par une crise sans précédent du secteur aérien. Il a dégagé un bénéfice net de 40 millions de francs et enregistré la deuxième plus forte fréquentation de son histoire. Quelque 11,3 millions de passagers sont passés par Cointrin l'an dernier, contre 11,5 millions en 2008, année de tous les records, a souligné lundi devant la presse le directeur de l'AIG Robert Deillon.

jeudi 29 avril 2010

Week-end off to Taizé!


Nous sommes jeudi, et déjà, je suis en week-end. Pire que les fonctionnaires ;-) Si tout va bien (si ma réservation pour mon vol n'a pas été annulée avec celle due aux cendres du volcan), je volerai ce soir pour la Suisse pour un petit week-end bien agréable.

Mais avant, il faut souligner que la semaine s'est particulièrement bien passée. En particulier, j'ai pu terminer mon dernier travail universitaire de toute ma carrière après quelques 10 ans... Ca enf ait un bail... J'ai en effet quasi terminé l'essay sur les manuscrits de la mer morte, je l'ai juste fait relire à une copine anglaise pour les questions de langue, et après, hop, je le rends. Et je suis tranquille! :-)


Autrement j'ai bien profité cette semaine aussi de mon temps libre, avec ciné lundi ("Kick-Ass", un film super-héro au 3e degré très marrant), mardi Taizé, mercredi gospel et BBQ sous la bruine mancunienne avec mes amis sud-africains et d'autres amis de mes amis (qui sont forcément mes amis, du coup, non?). Très sympa malgré le temps mezzo: après 2 semaines de beau, il a bien fallu qu'il repleuve... le jour où l'on avait décidé de faire un barbeuc! Bref.

Et j'ai aussi reçu un grande nouvelle: je vais prêcher ici à Manchester le dernier dimanche où je suis ici, c'est-à-dire le 16 mai, et le texte du jour c'est Jn 17, avec la prière de Jésus pour l'unité, texte de base de l'oecuménisme que j'ai passablement utilisé pour mon mémoire... C'est bien, cela tombe à pic, car je n'avais plus rien à faire ;-)

Et parlant de mémoire, je rentre en Suisse ce soir, si tout va bien, on touche du bois (meeeeeeeeeedre y en a pas dans les environs, du marbre ça va aussi?), et je vais à Neuch demain le déposer. Une belle satisfaction aussi. Puis week-end à Taizé avec les Jeunes de Vaumarcus, je me réjouis beaucoup. Ce lieu me manque. Et puis, nous fêterons notre 1er anniversaire avec Sarah de notre rencontre. C'était le 1er mai 2009. :-)

Je vous embrasse.

Benjamin

LE SAVIEZ-VOUS? Taizé et Manchester sont séparés de 1172 km, réalisables en 12h selon mappy.fr. Bon courage!

dimanche 25 avril 2010

A new era or a new air?


De retour de Suisse, j'inaugure une nouvelle ère à Manchester avec un air tout à fait nouveau: soleil, soleil, et... let me think, soleil! Ai-je bien atterri dans le bon endroit? Enfin, pas atterri, non. Mais les cendres dans le ciel auraient-elle eu une bonne influence sur le soleil mancunien? Quoi qu'il en soit, la semaine fut courte depuis mardi, mais bonne. Et agréable. Un nouveau départ à Manchester. Ou plutôt, le début de la fin. A profiter un maximum.

Un nouveau départ, une nouvelle ère, j'aborde le dernier mois ici avec un optimiste tout à fait "nouveau". Par exemple, le travailleur stakhanoviste de la biblio n'a pas encore refait surface. Je fais mon boulot, sans plus. Mon mémoire est bouclé, je rendre en Suisse le rentre (ou l'inverse?) en main propre vendredi. Mon dernier essay est bien avancé, il ne faut plus que trouver exactement un cadre dans lequel il puisse "fitter". Peu de biblio donc (le sevrage n'est tout de même pas tout à fait possible: on ne transforme pas un "stakhanoviste des études" en "partyboy lazy student" en un clic de souris), peu de réel travail, juste ce qu'il faut pour ne pas être démuni.


Surtout, j'ai fait peau neuve. Coiffeur jeudi, et vendredi, hôpital avec le plâtre enfin enlevé, après 9 semaines. Et tout semble pour le mieux. J'apprécie petit à petit de réutiliser ma main gauche, en particulier en ce moment de taper à deux mains aussi "rapidement vite" que Margaret, la secrétaire de West Wing (pas Thatcher), quel bonheur! La seule chose qui se rapproche d'une éventuelle connotation négative, c'est que ma main gauche est 3x plus poilue que la droite. Est-ce que je suis en train de me transformer en singe? Probablement dus au manque de soleil et surtout au manque de frottement, ces poils me rappellent les 9 semaines de galère (allez, plaignons-nous!) (non) ou d'aventure pour être politically correct. Quel bien cela fait d'être un homme normal à nouveau.

Autrement, je profite d'être avec mes amis, notamment avec Sergio et Nathaëlle que je ne vais plus revoir avant le jour qui précédera mon départ. Ils m'ont déjà offert de petits souvenirs de Manchester... Ils sont chous. Je me sens vraiment bien ici, de retrouver tous ces gens, à Mona Cottage aussi, je suis bien, je suis chez moi. Je prends mon temps aussi, rien ne presse. Je prends ma piqûre quotidienne de West Wing entre deux retrouvailles, cela me fait du bien. Il ne me manque que Sarah.


Cela m'a fait du bien retrouver autant le choeur de gospel hier pour une journée de répét' avant le concert final du 15 mai, que la communauté de St.Peters que me plaît toujours autant. En particulier, la communion avec en fond sonore des chants de Taizé m'a à nouveau touché. Après un samedi en dent de scie, le LHC qui a manqué sa promotion, Sarah qui me manque, les vacances en Suisse qui ont laissé des traces, cela m'a fait du bien de me retrouver "chez moi" avec ces chants et de pouvoir déposer tout cela. Ma nourriture, mon pain. Ce lieu est vraiment spécial, je me réjouis d'y aller le week-end prochain avec les JV's de Vaumarcus.

Voilà. Une nouvelle semaine s'ouvre à moi, courte à nouveau, intense à nouveau, avec du boulot sérieux dès demain. Aujourd'hui, je prends mon sabbath. Et jeudi soir, je serai en Suisse. A nouveau. Le bal des avions ne fait que commencer.

Une nouvelle ère, un nouveau message, certes, mais rien de nouveau sous le soleil. Ou bien?

PS: Pour ceux qui veulent s'amuser, vous pouvez compter les mots "nouveau" ;-)

LE SAVIEZ-VOUS ? Aujourd'hui, j'ai reçu un mail d'Easyjet: ils me remboursent! Le montant du billet du vol annulé samedi 17 avril versé sur mon compte s'élève à la coquette somme de 62,95 CHF, alors que le voyage en train m'a coûté environ 560 CHF! Y en a qui s'en mettent plein les frouilles! ;-)

LE SAVIEZ-VOUS ? (2) Le stakhanovisme était une doctrine et un mouvement de masse en URSS faisant l'apologie d'un travailleur très productif et dévoué à son travail. Le terme provient du nom du mineur « de choc » Alekseï Stakhanov qui, dans la nuit du 30 au 31 août 1935, aurait extrait 102 tonnes de charbon en six heures, soit environ quatorze fois le quota demandé à chaque mineur. Pas mal, non? Il me reste du chemin à fer... (ou de faire?)

mercredi 21 avril 2010

Back in MCR

Ouf. Je suis à Manchester, enfin. Quel périble! Après plus de 12 heures de bus-M2-TGV-RER-Eurostar-Virgin Train-Stagecoach, je suis arrivé hier à plus de minuit à Mona Cottage, mon lieu de résidence mancunien. Et je dois dire que je suis content de m'y trouver, it feels like kind of home, mais une résidence secondaire. ;-)

Aujourd'hui, j'ai pu revoir plein de monde, et c'est très sympa. Et surtout, le printemps a fait son apparition avec un soleil très généreux (malgré des températures encore bien fraîches), c'est très agréable. Profitons-en, car cela risque bien de ne pas durer. Cela va d'ailleurs être ma devise pour ces derniers temps: profiter de tout ce que je peux encore pour les quelques semaines qui me restent sur sol anglais... Car ça va aller très très vite jusqu'au 17 mai...

Je vous embrasse.

LE SAVIEZ-VOUS? La paralysie du trafic aérien en Europe à la suite de l'éruption d'un volcan en Islande a déjà coûté aux compagnies aériennes affectées 1,7 milliard de dollars (1,26 milliard d'euros) de manque à gagner, a estimé mercredi l'Association internationale du transport aérien IATA. Ca en fait de l'argent, non?



dimanche 18 avril 2010

Grounded

Merci le volcan islandais de Eyjafjöll (ça fait combien au scrabble?) qui paralysie toute l'Europe avec la fermeture de l'espace aérien européen: mon avion, évidemment, ne pouvant pas décoller, je me retrouve bloqué en Suisse. J'ai connu pire, vu que je peux profiter de ma vie avec Sarah et que j'ai pu aller voir une belle victoire du LHC hier dans le barrage de promotion contre Bienne.

Mais bon, faut quand même que je m'en retourne à ma chère Manchester, pour mes cours, un peu, et surtout pour aller enlever mon plâtre vendredi (après 9 semaines!!!). Comment ça se fait que je l'aie toujours, me direz-vous? Eh bien, si en Angleterre, la règle pour une fracture du scaphoïde est un plâtre de 6 semaines, en Suisse c'est... 8 à 9 semaines! Et même si mon poignet se rétablit assez bien, j'ai dû encore garder ma main gauche semi-platrée. Pas de bain de Lavey pour ces vacances!

Alors comment m'en vais-je retourner à mon Mona Cottage? En train pardi (TGV jusqu'à Paris puis Eurostar jusqu'à Londres, tout ça pour 3x le prix du vol Easyjet et rien que 10h de temps!). Pour autant qu'il n'y ait pas une grève, ce qui est fort possible. Bref, je ne suis pas prêt d'arriver au bout de mes aventures... Départ prévu pour mardi midi.

LE SAVIEZ-VOUS? Culminant à 1 666 mètres d'altitude, l'Eyjafjöll est un stratovolcan érodé construit par des laves basaltiques et andésitiques. De forme allongée, orientée dans le sens est-ouest, la montagne est couronnée par une caldeira de deux kilomètres et demi de diamètre. Une bonne partie de la montagne est recouverte d'une calotte glaciaire, l'Eyjafjallajökull, qui émet quelques langues glaciaires dans les vallées qui descendent du volcan.

jeudi 25 mars 2010

Easter time

Et de deux. Le deuxième tchiers (prononciation à la vaudoise) de mon séjour a passé bien plus vite que le premier. Normal, me direz-vous, puisqu'il était plus court (d'environ deux pitites semaines). Mais aussi car il a été riche en rencontres, en visites et.. en aventures! Mais c'est presque Pâques, alors pour tout le monde, du chocolat, des lapins (soyons païens!), saupoudrés d'un peu de tendresse et... festoyons!

Avant d'aller plus loin, veuillez ouvrir dans une autre fenêtre supplémentaire la chanson de gospel I'm trading my sorrows, pour vous mettre dans la même ambiance que moi)

(non, non, je suis sérieux)

(allez!)

(merci!)

Néanmoins, je ne vais pas faire le bilan ici de ce deuxième trimestre, je n'en ai malheureusement pas le temps. J'ai encore plein de choses à faire ce soir, dont... laissez-moi réfléchir... mes bagages! Ah oui, ça serait bien que je les fasses avant de partir, non?

Bon, trêve de plaisanterie, je vais quand même vous raconter un peu ma dernière semaine ici avant Pâques qui a, somme-toute-en-fin-de-compte-j'ai-envie-de-dire, passé relativement "rapidement vite" (accent valaisan pour Zambaz). Lundi, après un bon entretien avec mon prof pour mon dernier essay (je m'la péterai une autre fois en ce qui concerne le titre), mon cours de français s'est somme-toute-en-fin-de-compte-j'ai
-envie-de-dire bien passé, ils ont bien kiffé la chanson de l'artiste Suisse Gustav, "Entre Lausanne et Courgelay". Ensuite, un p'tit verre au pub très sympa.
Même si la classe n'est pas toujours très nombreuse (ce que l'on se dit pour (se) réconforter, c'est que ce qui compte, ce n'est pas la quantité, mais la quantité), je suis vraiment content d'enseigner, cela me change aussi un peu les idées quand mes travaux de recherche pour l'uni vont de travers (pas au Val) (mouarf).

(alors, vous avez le pied qui tapotte? ;-)

Mardi, en l'absence de John le "chaplain", j'ai eu l'honneur de "leader" la prière de Taizé. Un plaisir comme
d'hab. Surtout, je me rends compte que la prière me nourrit énormément, surtout quand il y a des coups durs, ou des coups de vent, ou des coups de boule (quand je la perds),
ou encore quand il y des coups de sac (quine, grand-maman!!!)... Bref, chacun doit je pense trouver son lieu de ressourcement, et je suis somme-toute-en-fin-de-compte-j'ai-envie-de-dire heureux d'avoir trouvé le mien dans la prière et dans les chants de Taizé. A ce titre (!), ils ont sorti un dernier CD (pour les addicted, vous pouvez l'écouter online gratuitement ici - et ça cartonne).

Hier mercredi, journée très remplie avec biblio (j'avance assez bien mon essay, en attendant la semaine prochaine des nouvelles de mon mémoire)(non, non, je ne l'ai pas oublié)(mouarf), hôpital (je vous passe tous les détails, mais en gros pour voler avec Easyjet avec un plâtre, il faut que ce dernier soit fendu et je dois aussi avoir un certificat de mon
médecin comme quoi je suis jugé somme-toute-en-fin-de-compte-j'ai-envie-de-dire "apte" à voler: après avoir tout fait, il ne reste plus qu'à espérer que cela va marcher, ou... prier), gospel et enfin, la cerise sur le pudding, théâtre avec mes potes (dans un décor magnifique) (soyons bourges).

Dans un théâtre à la Shakespeare (désolé pour la qualité de la photo), mais avec des places assises quand même pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, il s'agit en fait d'un théâtre en rond, assez raide, avec la scène au centre, où l'on voit donc bien depuis quasi partout (faut juste pas tomber comme mon copain Alsacien
Andrew juste derrière un projo). La pièce? Pas une pièce de cake (piece of cake, pour les locaux), mais rien que "1984", un de mes romans préférés. Je me demandais comment ils allaient l'adapter au théâtre, et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était réussi! Des décors ingénieux et qui nous mettent dans l'ambiance, des jeu d'acteurs somme-toute-en-fin-de-compte-j'ai-envie-de-dire magnifiques, des sentiments de dégoût et de désespoir à la fin, bref, c'était très réussi!

Aujourd'hui, pas grand chose si ce n'est biblio et... vous savez quoi!

Je rentre demain, pour trois semaines, je me réjouis vraiment, cela va me faire du bien. En revanche, je ne sais pas si je vais vraiment profiter des ces "vacances" (essay et mémoire au programme) pour me reposer: jusqu'à Pâques, je n'ai déjà plus une soirée de libre...

Je vous embrasse et me réjouis de vous revoir!


LE SAVIEZ-VOUS? Quelques chiffres intéressants issus de la conférence du Prof. Stolz (sociologie des religions) ici à Manchester mardi. Il y a en Suisse 5734 "congregrations", c-à-d assemblées ecclésiales au sens large du terme. En Suisse, en 1995, 75% des gens disaient croire en Dieu (VS 57% en France ou 95% aux USA!). Au niveau individuel, les gens en Suisse en 2009 se disent à 44% protestant, à 38% catholiques romains.