jeudi 25 mars 2010

Easter time

Et de deux. Le deuxième tchiers (prononciation à la vaudoise) de mon séjour a passé bien plus vite que le premier. Normal, me direz-vous, puisqu'il était plus court (d'environ deux pitites semaines). Mais aussi car il a été riche en rencontres, en visites et.. en aventures! Mais c'est presque Pâques, alors pour tout le monde, du chocolat, des lapins (soyons païens!), saupoudrés d'un peu de tendresse et... festoyons!

Avant d'aller plus loin, veuillez ouvrir dans une autre fenêtre supplémentaire la chanson de gospel I'm trading my sorrows, pour vous mettre dans la même ambiance que moi)

(non, non, je suis sérieux)

(allez!)

(merci!)

Néanmoins, je ne vais pas faire le bilan ici de ce deuxième trimestre, je n'en ai malheureusement pas le temps. J'ai encore plein de choses à faire ce soir, dont... laissez-moi réfléchir... mes bagages! Ah oui, ça serait bien que je les fasses avant de partir, non?

Bon, trêve de plaisanterie, je vais quand même vous raconter un peu ma dernière semaine ici avant Pâques qui a, somme-toute-en-fin-de-compte-j'ai-envie-de-dire, passé relativement "rapidement vite" (accent valaisan pour Zambaz). Lundi, après un bon entretien avec mon prof pour mon dernier essay (je m'la péterai une autre fois en ce qui concerne le titre), mon cours de français s'est somme-toute-en-fin-de-compte-j'ai
-envie-de-dire bien passé, ils ont bien kiffé la chanson de l'artiste Suisse Gustav, "Entre Lausanne et Courgelay". Ensuite, un p'tit verre au pub très sympa.
Même si la classe n'est pas toujours très nombreuse (ce que l'on se dit pour (se) réconforter, c'est que ce qui compte, ce n'est pas la quantité, mais la quantité), je suis vraiment content d'enseigner, cela me change aussi un peu les idées quand mes travaux de recherche pour l'uni vont de travers (pas au Val) (mouarf).

(alors, vous avez le pied qui tapotte? ;-)

Mardi, en l'absence de John le "chaplain", j'ai eu l'honneur de "leader" la prière de Taizé. Un plaisir comme
d'hab. Surtout, je me rends compte que la prière me nourrit énormément, surtout quand il y a des coups durs, ou des coups de vent, ou des coups de boule (quand je la perds),
ou encore quand il y des coups de sac (quine, grand-maman!!!)... Bref, chacun doit je pense trouver son lieu de ressourcement, et je suis somme-toute-en-fin-de-compte-j'ai-envie-de-dire heureux d'avoir trouvé le mien dans la prière et dans les chants de Taizé. A ce titre (!), ils ont sorti un dernier CD (pour les addicted, vous pouvez l'écouter online gratuitement ici - et ça cartonne).

Hier mercredi, journée très remplie avec biblio (j'avance assez bien mon essay, en attendant la semaine prochaine des nouvelles de mon mémoire)(non, non, je ne l'ai pas oublié)(mouarf), hôpital (je vous passe tous les détails, mais en gros pour voler avec Easyjet avec un plâtre, il faut que ce dernier soit fendu et je dois aussi avoir un certificat de mon
médecin comme quoi je suis jugé somme-toute-en-fin-de-compte-j'ai-envie-de-dire "apte" à voler: après avoir tout fait, il ne reste plus qu'à espérer que cela va marcher, ou... prier), gospel et enfin, la cerise sur le pudding, théâtre avec mes potes (dans un décor magnifique) (soyons bourges).

Dans un théâtre à la Shakespeare (désolé pour la qualité de la photo), mais avec des places assises quand même pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, il s'agit en fait d'un théâtre en rond, assez raide, avec la scène au centre, où l'on voit donc bien depuis quasi partout (faut juste pas tomber comme mon copain Alsacien
Andrew juste derrière un projo). La pièce? Pas une pièce de cake (piece of cake, pour les locaux), mais rien que "1984", un de mes romans préférés. Je me demandais comment ils allaient l'adapter au théâtre, et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était réussi! Des décors ingénieux et qui nous mettent dans l'ambiance, des jeu d'acteurs somme-toute-en-fin-de-compte-j'ai-envie-de-dire magnifiques, des sentiments de dégoût et de désespoir à la fin, bref, c'était très réussi!

Aujourd'hui, pas grand chose si ce n'est biblio et... vous savez quoi!

Je rentre demain, pour trois semaines, je me réjouis vraiment, cela va me faire du bien. En revanche, je ne sais pas si je vais vraiment profiter des ces "vacances" (essay et mémoire au programme) pour me reposer: jusqu'à Pâques, je n'ai déjà plus une soirée de libre...

Je vous embrasse et me réjouis de vous revoir!


LE SAVIEZ-VOUS? Quelques chiffres intéressants issus de la conférence du Prof. Stolz (sociologie des religions) ici à Manchester mardi. Il y a en Suisse 5734 "congregrations", c-à-d assemblées ecclésiales au sens large du terme. En Suisse, en 1995, 75% des gens disaient croire en Dieu (VS 57% en France ou 95% aux USA!). Au niveau individuel, les gens en Suisse en 2009 se disent à 44% protestant, à 38% catholiques romains.

dimanche 21 mars 2010

Laudate Dominum

Encore un titre en latin. Est-ce que je serais sur le point de me faire prêtre? Malgré ma grande estime pour de nombreux catholiques - ceux dont la presse ne parle pas -, euh... non, je suis très bien avec mon identité protestante! ;-) Si je veux louer le Seigneur (Dominus, 2e décl., masc.), et invite les peuples à faire de même, c'est parce que pendant la semaine, une excellente nouvelle est tombée après moultes rebondissements: HABEMUS DOMUM c'est-à-dire nous avons un endroit où vivre! Ok, je vois avec mes messages que le latin n'est plus à l'ordre du jour, mais cette expression, qui fait écho bien sûr à la déclaration urbi et orbi quand un nouveau pape est choisi, voulait exprimer le soulagement et le cri du coeur de Sarah et moi suite à cette nouvelle. Que du bonheur.

Je ne peux ici vous retracer les péripéties de la semaine écoulée, ce serait trop long et déjà que je reçois parfois des comm' comme quoi mes messages seraient précisément trop longs... (Il dit qu'il voit pas le rapport) Simplement, après avoir galéré (mais nous ne sommes pas médusés!)
et mis beaucoup d'énergie dans la recherche d'appart (Sarah a été admirable sur ce plan-là), nous avons pu apprécier la nouvelle comme une vraie délivrance. Si je n'arrive toujours pas à réaliser, j'ai un peu l'impression d'être dans une période post-exa: il y a comme un vide: plus besoin de fouiller le net pour trouver des annonces, plus besoin de perdre plein d'énergie en téléphones et démarche administratives, on peut juste se relaxer et... profiter. Que du bonheur.


Car l'appart est proche de la perfection. D'abord il est disponible pour le 15 août, ce qui est parfait vu que mon stage débutera le 1er septembre à Belmont. Ensuite, je pense qu'à pied, je ne dois pas être à plus de 10 minutes du Temple de Belmont. L'appart est magnifique, spacieux, avec un balcon au sud avec vue sur le lac, bref, pour parler djeunes, trop de la balle. En plus, étant donné qu'il se trouve dans l'immeuble que gère ma tante Claudine à Corsy-sur-Lutry, on paiera trois fois rien par rapport à sa valeur. "Ce n'est pas un bon plan, c'est un miracle", dira un ami très proche. Pas loin, pas loin. :-) Que du bonheur.

La semaine avait pourtant mal commencé. Après la Blitz-visite de Sarah, le vide s'est fait cruellement ressentir. Comme disait une amie, "c'est comme croquer dans un fruit délicieux, et qu'aussitôt on nous le retire de la bouche" (j'améliore la citation ;-). Du coup moral dans les chaussettes.
Mardi, je me rendis dans la banlieue de Manchester, à Stockport pour être précis, pour aller voir un derby local de League 1 (Stockport County - Oldham Athletic 0-1, devant 4200 spectateurs quand même), mais là encore, l'insipidité, le froid et la faiblesse du jeu ne me consola guère. Au même moment, Sarah se faisait poser un lapin pour la visite d'un appart, et ce qu'elle avait pu tout de même en voir ne l'enthousiasmait guère. Que du bonheur.

Mercredi tombait la nouvelle qui allait nous permettre d'une part dans un premier temps de laisser retomber une pression qui avait été assez forte ces derniers temps, et d'autre part à moyen terme de pouvoir enfin avec Sarah habiter ensemble et avancer dans notre relations. Que du bonheur...

Jeudi, c'était l'anniversaire de mon ami italien Sergio, soirée très très sympa, d'abord au resto chinois puis au pub. Vendredi, film très décevant I LOVE YOU PHILIP MORRIS, comédie américaine qui, à mon sens, ne vaut pas grand chose. Mais elle m'a quand même arraché quelques sourires. Que du bonheur.

Hier samedi, encore foot, encore Oldham, mais toujours un match de merde, en tout cas pour les locaux qui ont perdu 0-2 contre Brighton, avec un superbe goal et un goal moche moche moche, un autogoal en fait.
De nouveau 4000 spectateurs dans un joli vieux stade, une ambiance correcte, un temps à l'anglaise (fine bruine, cela faisait longtemps, vraiment!!!), bref, un bon samedi! Que du bonheur.

Aujourd'hui, rien de spécial, si ce n'est culte ce matin et "quiet" ce après-midi (lessive, lecture notamment d'un roman 'chrétien' (réflexion sur Dieu) assez poignant THE SHACK). Je me prépare aussi petit à petite à rentrer: je serai en Suisse du 27 mars au 18 avril. Que de bonheur.

Autrement, juste encore vous dire que la maison s'est bien remplie. En effet, deux autres locataires sont arrivées ces derniers temps: Watzie, zimbabwéenne de 27 ans, et Anna, Grisonne de 20 ans. C'est bien, ça égaie encore plus la maison alors que le printemps éclôt définitivement, mais je me réjouis de rentrer. Vraiment.

Je vous embrasse et me réjouis de vous revoir.


LE SAVIEZ-VOUS? Les appart libre des Lausanne s'élève au chiffre impressionnant de 0,1 %. Rassurant, non? Vous êtes priés de rester poli (photo prise à Oldham).

jeudi 18 mars 2010

Habemus Domum !!! (white smoke)

:-)

Développement suit...


LE SAVIEZ-VOUS? Habemus Papam est une locution latine séculaire qui signifie « Nous avons un pape ». Elle est prononcée par le cardinal protodiacre à l'issue d'un conclave, depuis le balcon central de la basilique Saint-Pierre au Vatican, afin d'annoncer à la foule romaine et au monde entier (urbi et orbi) l'identité du nouvel élu et le nom de règne qu'il s'est choisi.

dimanche 14 mars 2010

Spring time

Ca y est, c'est le printemps. Cette fois, c'st sûr. Cela fait une semaine qu'il fait beau quasi sans interruption, ou en tout cas sans pluie. Incroyable mais vrai. Comme quoi les miracles arrivent partout, même à Manchester. Surtout à Manchester? Du coup, les fleurs percent la couche d'herbe pour éclore au grand jour. La vie ravie revit. Le cycle recommence. Et c'est reparti pour un tour...

Moi aussi, je me sens revivre. Cette semaine m'a rendu ravi pour beaucoup de différentes raisons. Et même si je me sens en ce moment un peu le coeur lourd, je ne peux m'empêcher de regarder en arrière sur cette semaine avec une énorme satisfaction. L'hiver - avec les temps glaciaux - est terminé; le plus dur, à coup sûr, est derrière.

D'abord lundi, c'était la journée de la femme et pour fêter toutes les femmes, nous avons fait un mini-concert avec une mini-partie du choeur de gospel devant une mini-assemblée (un mini-petit gosse de 2 ans en tout cas avait l'air d'apprécier). Très sympa, comme toujours. J'ai surtout pris conscience, en l'absence de certains leaders vocaux masculins, que ma voix n'était pas si mal que ça... Un brin de confiance, cela fait toujours du bien!

Mardi, prière de Taizé et anni de Vivek, un ami indien. Petite fête improvisée, toujours très sympa. Mercredi gospel (oh happy day !): toujours aussi bien, et on forme vraiment un groupe maintenant. Jeudi j'ai fait tranquille, car la semaine a été passablement agitée avec la recherche d'appart. Grâce à Emilie, une copine qui bosse dans une gérance, on pourrait peut-être avoir des chances pour un appart à Chailly. On verra mardi, Sarah va le visiter e
t peut-être déposer le dossier. On sent en tout qu'on avance, la chance va peut-être nous sourire. Vendredi, j'ai enfin pu voir Avatar, film que j'ai beaucoup aimé malgré un 3d décevant. L'histoire, à part la fin à l'américaine, n'est pas si mauvaise que cela. Pour une bonne raison: c'est exactement l'histoire des Indiens d'Amérique, mais sur une autre planète. C'est bien connu, la science-iction est une critique du monde historique terrien (cf 1984).

Mon eczéma va mieux, même si c'est toujours pas parfait. La principale raison: j'ai terminé la première version de mon mémoire! Je suis très heureux d'y être arrivé si vite, mais le temps qu'il me reste me sera nécessaire pour mener à bien mes deux projets : mémoire et essay sur les manuscrits de la Mer Morte. Cette semaine, j'avais justement décidé de me concentrer sur mon mémoire, pour en finir avec celui-ci (avant les relectures et révisions), puis me concentrer 3 semaines sur mon essay (pendant que mon prof et quelques autres relisent mon mémoire), puis j'aurai encore 3 semaines pour retravailler mon mémoire avant de le rendre le 30 avril. Timing parfait, quoi! :-)

Et ce week-end, la récompense de cette semaine laborieuse: la visite de Sarah et de son p'tit cousin Louis, 14 ans et grand fan de Manchester United. Au programme: visite de Old Trafford (sans appareil photos malheureusement, les piles m'ayant lâché), match au pub, bref, la parfaite vie anglaise (sans alcool pour Louis) ! La pauvre Sarah a dû supporter beaucoup de foot, et elle l'a fait avec un certain talent. Bon, faut bien qu'elle s'habitue si on veut emménager ensemble ;-) Moi je m'habituerai au soirée tupperware ! ;-)

Au final, 27 heures ensemble, c'est bien peu. Et c'est pour cela que j'ai le coeur un peu lourd en ce moment, mais cela m'a fait du bien, après 4 semaines séparés l'un de l'autre, et après un long hiver. Le printemps, enfin, est là. Et il promet de passer vite: dans deux semaines, je serai en Suisse pour les vacances de Pâques (27 mars au 17 avril), puis il ne me restera plus que 4 semaines à Manchester, avant mon retour définitif à Lausanne. Je me réjouis.

A ce propos, Catriona m'a posé une question étrange, lorsque j'ai dit que je me réjouissait de rentrer 'for good'. "Did you enjoy yourself here?" Ai-je donné l'impression de ne pas m'amuser et profiter de ma vie ici? Je ne pense pas, même si c'est vrai que ces dernières semaines de séparation m'ont semblé longues. Quoi qu'il en soit, ce voyage m'aura appris deux choses: d'une part, que je voulais vivre en Suisse, et avec Sarah, et que cette relation allait me porter encore bien plus loin que je ne le pensais l'été passé; d'autre part, que prendre du temps pour soi en disant NON, cela avait du bon, et qu'il fallait que puisse continuer à vivre à Lausanne la 'peacefulness' d'ici... Si je n'ai pas vécu ce voyage comme un jeune de 20 ans, je profite surtout des deux lieux d'évangile que j'ai la chance de côtoyer: le choeur de gospel et la 'chaplaincy'. Et c'est déjà énorme.

Mais aujourd'hui, il me reste encore un peu plus de deux mois. A moi d'en profiter et de 'mke the most of it'.


LE SAVIEZ-VOUS? Le film Avatar est l'un des plus coûteux de toute l'histoire du cinéma8, selon The New York Times, le budget d'Avatar s'élèverait à 460 millions de dollars américains9, mais son succès public fulgurant lui a permis de dégager des bénéfices après
seulement dix jours d'exploitation, puis de récolter plus de 2,4 milliards de dollars américains de recettes (enregistrées au 21 février 2010) : le film est ainsi le cinquième film à passer la barre symbolique du milliard de dollars de recettes et le premier film à atteindre les 2 milliards. Il devient, après seulement six semaines d'exploitation, le plus gros succès de l'histoire du cinéma, battant Titanic (1,84 milliard de dollars), également réalisé par James Cameron. Devant ce succès phénoménal, Cameron annonce rapidement qu'une trilogie est déjà prévue.


samedi 6 mars 2010

Sunshine, yoyo and expectations

Les semaines se suivent, mais ne se ressemblent guère. Chaque semaine est une aventure en soi, alors j'espère que vous vous réjouissez devant ce pavé (non, pour les post-soixante-huitards attardés, je ne vais pas le lancer ;-)

Après plus de deux semaines avec mon plâtre, je commence à m'y habituer. Et surtout, plus important, je commence à ne plus avoir mal et même à pouvoir l'utiliser un peu. Positivons, car c'est vrai qu'en gros, cette semaine, mon moral a plutôt fait le yo-yo, alors que le printemps pointait le bout de son nez. Ce qui ne faisait que renforcer le contraste entre mon moral
souvent peu pêchu avec la joyeuseté des gens autour de moi qui, enfin, retrouvaient le soleil. De mon côté, je dois dire que le fait d'être si lent dans mon travail est tout de même une source de forte contrariété. J'aimerais faire plus, plus vite, mieux. Mais bon, c'est aussi un bon apprentissage de ses propres limites. A ce propos, ma peau réagit au froid et surtout aux errements de mon moral: mon eczéma est ressorti de manière très marquée cette semaine, on va voir si j'attends la crème forte qui viendra dans la valise de Sarah ou si j'irai chez le docteur cette semaine (probable).

Mais quand je parle de yo-yo, c'est qu'il y a quand même eu de bons moments. En cette période d'élections d'étudiants pour différents postes au Student Union (jobs à 100% pour une
année), les affiches se multiplient. Assez marrant (ça m'arrache souvent un sourire en passant), on se croira presque dans West Wing. Ou pas ;-) Autrement, question boulot, j'avance bien dans mon mémoire, qui est une source réelle de satisfaction.
Je vais même essayer de finir la première version du texte avant le week-end prochain, en y mettant toute mon énergie! Mardi, belle prière de Taizé, suivie d'une petite fête pour l'anniversaire de Martyna. Comme cadeau, un beau (pandi) Panda. Je suis jaloux.

Par ailleurs, j'ai passé deux belles soirées après la déception de mercredi soir (défaite de la Nati 3-1 face à l'Uruguay: arrivera-t-on à faire plus que de la figuration en Afrique du Sud (dans 100 jours!)). Jeudi, sortie ciné avec ma classe de français, avec autre programme le dernier film de J.-P. Jeunet Mic-Mac à tire-larigot, excellente fairytale moderne dans le monde féérique toujours plein d'imagination de Jeunet.
A voir. Et vendredi repas iranien chez un pote Mahmout (notamment pour son anni), très sympa.


Et aujourd'hui samedi, après plus d'1h30 de trajet aller et 1h30 retour, match de League 2 Rochdale - Lincoln C
ity dans un petit stade très sympa. Avec Joris, nous nous trouvions au milieu des fans locaux, dans le kop des "terrasses", tribunes debout! Comme au bon vieux temps. Au final, le "grand" local (premier avec 8 points d'avance avant ce match) a bien failli se faire avoir par le "petit" visiteur qui, archidominé, a quand même arraché le nul (1-1). Au total, on a vu 2 goals de notre côté, à quelques mètres de nous.
Et une bonne ambiance (Dis Papa, ça veut dire quoi le signe de deux doigts qu'il fait le monsieur avec la maillot?) avec 3 450 spectateurs. Le froid me rappelait d'ailleurs bien la Pontaise... Fait saillant, l'ex-entraîneur des visiteurs (désormais à Macclesfield) étant décédé subitement cette semaine (cf. le saviez-vous), nous eurent le droit non à une minute de silence, mais à une minute... d'applaudissements. Très émouvant.

Voilà, dans une semaine, Sarah sera là (avec son petit cousin). Enfin. Nous avons reçu une réponse négative pour l'appart' de Belmont, mais Sarah a mangé du lion: 3 dossiers déposés en 2 jours pour des appart' respectivement à la Sallaz, Pully et Chavannes, tous avec des points positifs et négatifs. Donc désormais, c'est une double attente qui commence: Sarah dans une semaine, et les appart... quand les seigneuriales régies le voudront bien!

Je vous souhaite une belle semaine à tous!


LE SAVIEZ-VOUS? Keith Alexander (né le 14 novembre 1956 – décédé le 3 mars 2010) était un joueur de football, puis est devenu entraîneur, récemment de l'équipe de League 2 Macclesfield Town au momet de sa mort. Ses principaux succcès sont venus en tant qu'entraîneur, emmenant l'équipe de Lincoln City quatre fois consécutives aux barrages de League 2. Il fut le premier entraîneur professionnel à plein-temps noir dans la ligue anglaise de football et fait ainsi office de pionner.